La préparation
Pour éviter toute contamination, on se dépouille de toutes ses affaires et tous ses vêtements, on se frotte d’un désinfectant, et on revêt de très légers habits de papier. Et on attend, des heures ce jour-là, dans un lieu où l’on est mélangé avec les accompagnants, donc en espace non stérile, où l’on peut attraper tout ce que transportent ceux qui ont gardé leurs vêtements et ne se sont pas désinfectés.
L’antichambre
Puis on vous emmène dans une salle où on vous allonge sur un brancard, on vous recouvre d’un drap, et où on enlève nos pelures de papier. Nus. En zone stérile cette fois. Avec tout ce que l’on a véhiculé depuis notre lieu d’attente.
L’opération
Enfin. Là, on se rend compte que certes, la médecine a fait beaucoup de progrès, mais qu’elle est encore très intrusive. On vous enfonce un engin qui fera les prélèvement, 6 de chaque côté de la prostate. Pas trop douloureux sur le moment.
C’est fini
On remet ses vêtements de papier, on retrouve notre salle d’attente, on se rhabille (un casier nous est attribué). Et on attend. Les résultats. Après: Douloureux? Mon urologue m’avait affirmé que non. Le soir: une gigantesque diarrhée et de très fortes douleurs, juste après. Et pendant un mois, après chaque passage à la selle, sur mon lit, à souffrir, beaucoup, longtemps. Oui, bien sûr, pour atteindre la prostate, il a fallu percer l’intestin. Douze fois. Juste douze fois. Au fait, les biopsies se sont révélées négatives.